|   Voir 
                  le programme de calcul : ThermaSol 
                  (Dimensionnement de planchers chauffants) 
                Le plancher chauffant/rafraîchissant convient à tous les types de constructions neuves et de rénovation lourde. Il assure un confort thermique absolu dans l'habitat collectif ou individuel, les bâtiments de grand volume, le secteur tertiaire ou les collectivités (crèches, écoles, gymnases...)  
                Le système, intégré dans une dalle flottante, 
                  est constitué : 
                
                  -  d'un isolant thermo-acoustique (guide tubes), 
 
                  - de tubes en matériaux de synthèse,
 
                  -  de collecteurs/organes de réglage pour la régulation 
                    et le confort,
 
                  -  d'une dalle flottante en béton (béton ou 
                    chape d'enrobage) ou d'une chape en mortier de ciment ou à 
                    base d'anhydrite (chape anhydrite). 
 
                 
                Les caractéristiques physiques d'un plancher 
                  réversible 
                Chauffage et rafraîchissement ont un dénominateur 
                  commun : la prédominance du flux de rayonnement sur le 
                  flux de convection liée à l’importance de 
                  la surface d’échange que constitue le sol. 
                L'échange thermique entre un plancher et le local lui-même 
                  caractérise la puissance d'émission en mode chauffage 
                  ou d'absorption en mode rafraîchissement. Cette puissance, 
                  exprimée en W/m2, est égale au produit de deux 
                  valeurs : 
                
                  - l'écart de température entre la surface du 
                    sol et l'ambiance de la pièce ;
 
                  - un coefficient qui caractérise la structure du plancher 
                    appelé coefficient surfacique d'échange (hi).
 
                 
                Les coefficient surfacique d'échange (hi) sont en moyenne 
                  de : 
                
                  -  11,6 W/m2.°C en mode chauffage pour les plancher chauffant
 
                  - 7 W/m2.°C en mode rafraîchissement pour les plancher.
 
                  - 10 W/m2.°C pour les murs chauffants
 
                  - 9 W/m2.°C pour les murs rafraîchissant
 
                 
                Ceci implique une première limitation physique de l'émission 
                  ou de l'absorption possible. 
                Par exemple, pour une installation dont la température 
                  de sol est de 28 °C et la température ambiante de 
                  18 °C, le flux maximum d'émission de chaleur sera 
                  de 10 x 11,6 = 116 W/m2.  
                En mode rafraîchissement, si la température ambiante 
                  est de 25 °Cet la température de sol de 20 °C, 
                  l'absorption possible de chaleur sera de 5 x 7 = 35 W/m2.  
                En moyenne, la fonction rafraîchissement permet d'obtenir 
                  une baisse de la température d'ambiance de l'ordre de 
                  2 à 3 degrés. 
                  
                
                   
                    |   Coefficient d'émission surfacique  | 
                   
                 
                Résistance thermique haute Rth (en m²/KW)  
                Coefficient d'échange superficiel (environ 6,5 W/m2/°C 
                  en moyenne contre 12,2 W/m2/°C pour le chauffage).  
                La résistance thermique du revêtement de sol, 
                  y compris l'isolation phonique éventuelle située 
                  au-dessus du tube, ne doit pas dépasser 0,15 m².K/W. 
                  (Extrait du DTU 65) 
                 La nature du revêtement de sol influe sur la puissance 
                  thermique émise par le plancher. Cette prescription a 
                  pour but de favoriser l'émission haute du plancher.  
                La nature, le type et la résistance thermique du revêtement 
                  de sol sont indiqués dans les Documents Particuliers 
                  du marché. En l'absence de précisions sur ces 
                  données, les calculs sont faits avec la valeur de 0,15 
                  m².K/W.  
                 Dans le temps l'aménagement des pièces varie, 
                  donc il y à lieu de prendre en compte ces possible changements. 
                  Par exemple, au moment de la construction le choix du revêtement 
                  se porte sur un sol PVC mais par la suite on décide de 
                  remplacer ce revêtement par de la moquette de 10mm. La 
                  Rth n'étant pas la même les émissions hautes 
                  du plancher chauffant seront inférieures et le risque 
                  sera de ne plus avoir la température voulue dans la pièce. 
                 
                Si on ne tient pas compte de ce fait possible lors de la pose 
                  du plancher chauffant, il n'y aura pas d'autre alternative que 
                  d'augmenter la température du fluide ce qui aura pour 
                  conséquence de déséquilibrer le reste de 
                  l'installation et d'augmenter la température superficielle 
                  du sol. Par conséquent il est recommandé de prendre 
                  en compte la résistance de ce revêtement futur 
                  pour palier à ce risque. Toutes les pièces ne 
                  sont pas concernées comme par exemple la cuisine où 
                  il est très rare de poser un tapis de grand format ou 
                  de mettre de la moquette. 
                 
                Pour compenser ce supplément de puissance en attendant 
                  le revêtement futur une correction sera effectuée 
                  à l'aide des vannes de réglages situées 
                  sur les collecteurs. 
                Résistances thermiques des différents 
                  matériaux en revêtement de sol 
                Tous les revêtements de sol sont possibles... à 
                  la condition que leur résistance à la chaleur 
                  demeure raisonnable ! La question ne se pose pas pour le marbre, 
                  le carrelage (collé ou scellé) ou les revêtements 
                  synthétiques, faiblement résistants. Elle peut 
                  se poser pour le parquet et la moquette. La limite est fixée 
                  à une valeur maximale de 0,15 m² k/W pour le chauffage 
                  seul et de 0,09 m² k/W pour la double fonction chauffage 
                  / rafraîchissement (laquelle exclut aussi, par principe, 
                  le recours au parquet flottant). 
                
                  
                  
                  
                  
                     
                      | Matériaux | 
                      Résistance thermique haute m2.°C/W  | 
                     
                     
                      | Tapis d'épaisseur 10 mm | 
                      0,15  | 
                     
                     
                      | Tapis d'épaisseur 8 mm | 
                      0,12  | 
                     
                     
                      | Tapis d'épaisseur 6 mm | 
                      0,09  | 
                     
                     
                      | Tapis d'épaisseur 4 mm | 
                      0,06  | 
                     
                     
                      | Carrelage 5 mm | 
                      0,005  | 
                     
                     
                      | Carrelage 10 mm | 
                      0,008  | 
                     
                     
                      | Carrelage 20 mm | 
                      0,017  | 
                     
                     
                      | Dalles PVC, revêtement plastique | 
                      0,025  | 
                     
                     
                      | Moquette standard 5 mm | 
                      0,080  | 
                     
                     
                      | Moquette épaisse 10 mm | 
                      0,150  | 
                     
                     
                      | Parquet chêne, hêtre épais 2cm | 
                      0,086  | 
                     
                     
                      | Parquet chêne, hêtre épais 1cm | 
                      0,043  | 
                     
                     
                      | Parquet résineux épais 2cm | 
                      0,133  | 
                     
                     
                      | Parquet résineux épais 1cm | 
                      0,066  | 
                     
                     
                      |  Revêtement 
                        P.V.C. 5mm, nu | 
                      0,025  | 
                     
                     
                      | Revêtement 
                        P.V.C. 5mm, avec tapis 10mm | 
                      0,175  | 
                     
                     
                      | Revêtement 
                        P.V.C. 5mm, avec tapis 8 mm | 
                      0,145  | 
                     
                     
                      | Revêtement 
                        P.V.C. 5mm, avec tapis 6 mm | 
                      0,115  | 
                     
                     
                      |  Revêtement 
                        P.V.C. 5mm, avec tapis 4mm | 
                      0,085  | 
                     
                     
                      | Revêtement 
                        marbre 20mm, nu | 
                      0,01  | 
                     
                     
                      | Revêtement 
                        marbre 20mm, avec tapis 10 mm | 
                      0,16  | 
                     
                     
                      | Revêtement 
                        marbre 20mm, avec tapis 8 mm | 
                      0,13  | 
                     
                     
                      | Revêtement 
                        marbre 20mm, avec tapis 6 mm | 
                      0,10  | 
                     
                     
                      | Revêtement 
                        marbre 20mm, avec tapis 4 mm | 
                      0,07  | 
                     
                  
                 
                N'importe quelle finition en pierre, béton, pierre normale, 
                  céramique, tuiles de carrière, ardoise, permet 
                  l'excellent transfert thermique.  
                Tapis (assise y compris) ne devrait pas excéder 12mm, 
                  ceci peut être étendu directement sur le plancher 
                  de chipboard de 19mm, si en utilisant un système suspendue, 
                  de bois de construction de poutrelle ou directement dessus au 
                  plancher en béton.  
                Le tapis peut être alors étendu lâchement, 
                  tendu ou même collé au plancher, une fois collé, 
                  la chaleur dégagée est plus élevée. 
                 
                Plancher de bois dur ou stratifie  
                Le bon contact est essentiel, évitant des lacunes d'air. 
                 
                La teneur en humidité du bois dur ne doit pas excéder 
                  10%  
                Toute l'épaisseur ne devrait pas excéder 22 millimètres. 
                 
                Il faut s'assurer que le béton est sec et que l'humidité 
                  a été retirée avant avant la mise en oeuvre 
                  du plancher bois. Le fait que l'humidité n'a pas été 
                  retirée peut s'avéré que la condensation 
                  fasse gonfler le bois. 
                  
                
                   
                    |   Types de plancher chauffant ou rafraîchissant  | 
                   
                 
                Actuellement on trouve sur le marché divers types qui 
                  ont chacun leurs caractéristiques en matière de 
                  fonctionnement et de pose :  
                
                  - Procédé ou Système humide : le tuyau 
                    de chauffage est entièrement noyé dans la chape 
                    avec armature en treillis soudé, et celle-ci repose 
                    sur une couche d'isolation thermique. 
  
                  - Procédé ou Système sec : les tuyaux 
                    de chauffage se trouvent dans l'isolation de sorte que la 
                    chape doit avoir une épaisseur supplémentaire 
                    de 5 cm seulement. C'est la solution la plus utilisée 
                    dans les bâtiments en rénovation. L'émission 
                    de chaleur présente cependant plus de difficultés 
                    (-15%). 
  
                  - Procédé ou Système semi-sec : les tuyaux 
                    sont posés sur des panneaux d'isolation spécialement 
                    étudiés et sont partiellement noyés dans 
                    la chape. L'émission de chaleur n'est que légèrement 
                    inférieure par rapport au système humide (-5%).
 
                 
                
                   
                    |   Dalle flottante en béton (béton 
                        ou chape d'enrobage)  | 
                   
                 
                L'exécution des dalles flottantes impose des bétons 
                  dosés à 350 kg minimum de ciment par m3 de béton, 
                  utilisant des agrégats naturels (sable et gravillons) 
                  dont la granulométrie ne dépasse pas 16 mm. 
                La conductivité thermique du béton utilisé 
                  doit être supérieure à 1 W/m.k. 
                L'emploi d'adjuvants peut faciliter la mise en oeuvre en améliorant 
                  la plasticité et la maniabilité du béton 
                  ou encore augmenter la résistance initiale. 
                La dalle d'enrobage ne doit pas présenter une trop forte 
                  inertie thermique, c'est-à-dire une masse surfacique 
                  trop lourde : la masse comptée au dessus de l'isolant 
                  (y compris la masse du revêtement de sol) doit être 
                  inférieure à 160 kg/m² de plancher. 
                Les types de chape les plus couramment utilisées sont 
                  : 
                 La chape liquide à base anhydrite.  
                La chape liquide est un produit très efficace car il 
                  permet un enrobage total du tuyau et donc une transmission thermique 
                  de grande qualité. Seul inconvénient, son prix. 
                 Les chapes à base anhydrite sont couvertes par des 
                  avis techniques. Se reporter à ceux-ci pour effectuer 
                  une réalisation conforme. 
                 Ces chapes liquides sont auto-nivelantes et ne nécessitent 
                  pas de quadrillage anti-retrait. 
                 La masse sèche de ces chapes finies est de l’ordre 
                  de 15 kg/m2 par centimètre d'épaisseur. 
                   
                  La chape dite traditionnelle. 
                 La chape traditionnelle est un mortier de sable assez fin 
                  et de ciment. Pour un plancher chauffant il faut y incorporer 
                  un produit plastifiant et fluidifiant appelé adjuvant. 
                  Le dosage est d'un litre de produit pour 100 kg de ciment. 1 
                  bidon de 25 litres suffit pour une surface de 110 m² avec 
                  une épaisseur de chape de 65 mm.  
                Une épaisseur de chape de 3 cm minimum au dessus des 
                  tuyaux est obligatoire, 4 cm est une épaisseur idéale. 
                  Pour la chape traditionnelle, un treillis de maintien doit être 
                  mis dans celle-ci car le treillis servant de support aux tuyaux 
                  ne peut servir à cet effet, il est possible d'utiliser 
                  un fibrage anti-retrait qui lui doit être incorporé 
                  dans le mortier au moment du mélange dans la bétonnière. 
                 
                Quadrillage anti-retrait. 
                Il a pour but d’éviter la formation des fissures 
                  résultant du retrait du béton durant sa prise 
                  et son durcissement. Il est obligatoire (DTU 65.8 - § 4,111) 
                  et constitué par un treillis léger métallique 
                  de masse maximale 650 g/m, par exemple treillis soudé 
                  en maille de 50 x 50 mm et fils de 1,4 x 1,8 mm). 
                Il sera placé le plus près possible de la surface 
                  finie de la dalle qu’il doit protéger et de toute 
                  façon au-dessus du plan des tubes. 
                Le quadrillage anti-retrait n’est pas une armature. 
                Isolants thermiques 
                Les isolants utilisés ordinairement dans ce système 
                  de plancher sont, soit le Polystyrène expansé, 
                  le polystyrène extrudé et la mousse de polyuréthane 
                  (4 cm généralement sur terre-plein ou cave). La 
                  plupart des fabricants proposent le polystyrène expansé 
                  même si la mousse de polyuréthanne a une conductivité 
                  thermique inférieure.  
                L'isolant périphérique désolidarise la 
                  dalle flottante des structures verticales du local chauffé. 
                   
                
                 Un plancher chauffant basse température est un émetteur 
                  de chaleur constitué de tubes dans lesquels circule un 
                  liquide restituant la chaleur aux pièces à chauffer. 
                 
                 Intégré à une chape de béton, 
                  il est dimensionné pour que sa température de 
                  surface reste modéré. Un plancher chauffant peut 
                  aussi assurer le rafraîchissement d'une habitation, on 
                  parle alors de plancher chauffant-rafraîchissant.  
                L'inertie du plancher est directement liée à 
                  l'épaisseur de la chape recouvrant les tubes chauffants. 
                  C'est pourquoi la chape mince fibrée, dont l'épaisseur 
                  minimum est de 35 mm (contre 60 mm pour la chape classique) 
                  et dont la conductivité est améliorée par 
                  l'incorporation d'une armature en fibres métalliques. 
                  Avec cette chape mince, l'inertie du plancher est divisée 
                  par deux tandis que la performance énergétique 
                  est améliorée (moins 3 à 4°C sur la 
                  température de l'eau de chauffage). 
                 
                  Le système se compose d'un ensemble d'éléments 
                  devant être appliqués sur un plancher porteur. 
                 
                Voir le schéma type d'un plancher chauffant. 
                  
                 
                NOTE : la distance entre la génératrice supérieure 
                  du tube ou du fourreau et la surface de la forme ou du plancher 
                  ne doit pas être inférieure à 20mm.  
                   
                Capacité d'émission et chauffage d'appoint 
                La température superficielle maximale de surface des 
                  sols finis préconisé par le DTU 65.8 dans les 
                  bâtiments d'habitation, de bureaux ou recevant du public 
                  est de 28°C pour une zone d'occupation.  
                Pour respecter cette température limite de 28 °C, 
                  on peut être amené, dans certains endroits où 
                  la densité de tubes est importante (couloirs, etc.), 
                  à limiter l'émission de ceux-ci. Ceci peut être 
                  réalisé par gainage d'une partie de ces tubes. 
                 
                Dans l'habitation courante, un sol chauffant peut émettre 
                  jusqu'à environ 100 W/m2 (émission haute du plancher 
                  chauffant) pour respecter les 28°C en surface de sol (maxi 
                  30°C pour les murs chauffants) 
                 
                Le coefficient de transmission superficielle est de 11,6°C 
                  W/m²K (qui n'est pas une constante car dépendant 
                  de plusieurs paramètres mais qui constitue la meilleure 
                  approximation possible) .  
                On obtient la température de surface de sol de la manière 
                  suivante :  
                
                
                  - Tsurf = Température de surface de sol
 
                  - Ti = Température intérieure du local
 
                  - Pw = Puissance en Watt par m2
 
                 
                 Si la Tsurf dépasse 28°C il y a lieu de prendre 
                  une Tm inférieure et si l'émission haute à 
                  ce moment là ne suffit pas, il faudra éventuellement 
                  revoir le type de revêtement de façon à 
                  avoir une Rth inférieure ou créer un panneau à 
                  charge élevée dans une zone ou il y a peu de passage 
                  ou d'occupation qui peut donc avoir une Tsurf de dalle plus 
                  élevée afin d'obtenir les émissions nécessaires 
                Si cela ne suffit pas il faudra opter pour un chauffage d'appoint 
                  (radiateur ou autre...) pour couvrir les déperditions. 
                 
                Conception et dimensionnement 
                 
                La température de départ. La température 
                  de condensation devrait être de l'ordre de 35°C à 
                  40°C avec un maximum de 45°C. Conformément au 
                  DTU, la température du fluide chauffant ne doit pas excéder 
                  50°C 
                L'émission d'un plancher chauffant doit être égale 
                  aux déperditions nominales de la pièce pour la 
                  température extérieure de base du lieu de construction. 
                 
                 Les déperditions thermiques du plancher étant 
                  neutralisées par les tuyaux chauffants, il y a lieu de 
                  les déduirent des déperditions totales.  
                Les tuyaux chauffants ayant des émissions de chaleur 
                  vers le bas doivent donc être prisent en compte pour le 
                  calcul du débit d'eau du plancher chauffant.  
                Lorsque la dite pièce se trouve sous une pièce 
                  ayant elle aussi un plancher chauffant, celui ci rayonne vers 
                  le bas et donc occasionne un apport thermique qui doit être 
                  pris en compte et venir en déduction des déperditions 
                  totales de la pièce de dessous à condition que 
                  la Ti (température intérieure) soit à peu 
                  près la même.  
                Prendre comme valeur de rayonnement vers le bas ; 9 W/m² 
                  pour une dalle en béton standard de 15 à 20 cm 
                  avec 2 cm d'isolant, 5 W /m² pour une épaisseur 
                  d'isolant de 4 cm et 3,6 W/m² pour une épaisseur 
                  d'isolant de 6 cm. Cet apport thermique ne pourra être 
                  pris en compte que pour la surface utile du plancher chauffant 
                  de la pièce du haut (surface utile = surface de la pièce 
                  - les emprises au sol). Choix de la température moyenne 
                  Tm 
                Pour le choix de la température intérieure, il 
                  faut savoir qu'il y a une différence entre la température 
                  mesurée et celle ressentie. Ainsi avec une Ti plus basse, 
                  le plancher chauffant procure une température de confort 
                  supérieure. On considère que la Ti avec un plancher 
                  chauffant, peut être de 2°C inférieure à 
                  celle retenue pour un chauffage par convection (radiateurs ou 
                  convecteurs)  
                 
                Installation  
                Les tubes doivent être fixés et respecter un certain 
                  pas. Ce dernier se détermine pièce par pièce, 
                  en fonctions des calculs thermiques effectués. La valeur 
                  du pas est comprise entre 50 mm et 350 mm.  
                Le réseau de tubes s'effectue soit en serpentin, soit 
                  en spirale (également appelé escargot). 
                 Le réseau de tubes en matériaux de synthèse 
                  s'effectue le plus souvent en escargot car la chaleur à 
                  diffuser est mieux répartie sur l'ensemble de la surface 
                  de la pièce. Pour le plancher chauffant avec une PAC 
                  sol/sol, le réseau s'effectue le plus souvent en serpentin, 
                pour limiter la perte de charge.  
Une concentration de tubes en ces endroits permet de créer 
                  un "bouclier thermique" compensateur. L’intérieur 
                  de la pièce, peu déperditif, est chauffé 
                  par les tubes de retour posés en parallèle, plus 
                  espacés et véhiculant une eau moins chaude  
                  
                  ----------   
                 
                Sécurité thermique 
                Elle est assurée à deux échelons de température 
                  : 1- à 50°C, un dispositif doit limiter la température 
                  du fluide chauffant à ce seuil. Ce dispositif y est généralement 
                  intégré à la régulation, c’est 
                  le limiteur maximum de température, fonction assurée 
                  par la sonde de départ fluide ou par un aquastat particulier. 
                1- à 65°C, un dispositif de sécurité 
                  indépendant de la régulation avec réarmement 
                  manuel doit entraîner l’arrêt de la fourniture 
                  de chaleur dans le circuit de panneaux. Ce dispositif doit pouvoir 
                  fonctionner même en l’absence de courant ou de fluide 
                  moteur. 
                 
                   
                
                   
                    |   LE 
                        PLANCHER RAFRAICHISSANT  | 
                   
                 
                En été, la technique du rafraîchissement 
                  consiste à faire véhiculer dans les tubes de l'eau 
                  à une température inférieure à la 
                  température ambiante (en moyenne 18 à 20°c) 
                  . La chaleur de la pièce est ainsi absorbée par 
                  le sol.  
                Le sol reste tempéré (22 à 23°C en 
                  moyenne), ce qui garantit le confort du pied aussi bien que 
                  l'absence de risque de condensation en période de forte 
                  humidité. 
                La production d'eau froide pourra être installée 
                  dès l'origine ou par la suite.  
                Dans le cas du plancher rafraîchissant, il y a risque 
                  d'apparition de condensation à la surface du sol si la 
                  température ambiante s'abaisse au-dessous du seuil de 
                  température qui correspond au point de rosée. 
                  Le point de rosée est fonction notamment de la quantité 
                  d'eau en suspension dans l'air sous forme de vapeur d'eau. Plus 
                  la quantité d'eau contenue dans l'air est grande, plus 
                  le point de rosée est élevé. 
                
                Températures et humidité 
                Sur le plan du confort, deux à 
                  trois degrés de moins au centre d'un local traité 
                  suffisent. 
                  Inutile de vouloir aller au-delà en habitation, un écart 
                  pieds/tête trop élevé risque de 
                  mécontenter les gens, le rafraîchissement 
                  sera mal ressenti (conformément études Costic). 
                 
                
                  
                     
                      | Confort 
                        d'été en plancher rafraîchissant | 
                     
                     
                      | Température 
                        air ambiant | 
                      25°C | 
                     
                     
                      | Température 
                        des parois extérieures | 
                      23°C | 
                     
                     
                      | Température 
                        résultante | 
                      24°C | 
                     
                     
                      | Température 
                        superficielle de plancher | 
                      20°C | 
                     
                     
                      | Température 
                        moyenne du fluide | 
                      15 
                        à 16°C | 
                     
                   
                    
                   CAPACITES D'ABSORBTION 
                    :  
                
                
                  - une absorption d'environ 25 
                    à 30 W/m² en rafraîchissement - 
                    sol rafraîchissant peut absorber au maximum 35 
                    à 40 W/M2.
 
                     
                  - une émission de froid de 6 
                    à 7 W/m².k à soustraire de l'ambiance
 
                  - un abaissement de 2 à 
                    3°C au centre du local
 
                 
                Cette moindre capacité s'explique par le nécessaire 
                  maintien du sol à une température suffisante (généralement 
                  22 à 23°C pour garantir le confort de l'usager et 
                  empêcher les risques de condensation, mais également 
                  par un plus faible coefficient d'échange superficiel 
                  (environ 6,5 W/m2/°C en moyenne contre 12,2 W/m2/°C 
                  pour le chauffage). 
                
                A noter cependant : 
                
                 
                  - un risque certain de condensation si 
                    l'air contient entre 15 et 20 gr d'eau/kg d'air sec
 
                  - prévoir une sonde de limitation 
                    basse (à vérifier sur le diagramme de Mollier 
                    pour déterminer le seuil de cette valeur).
 
                  - inutile d'augmenter le débit 
                    dans les boucles, le plafonnement est vite atteint, plutôt 
                    resserrer le pas de pose et bénéficier 
                    en chauffage d'une valeur de température de départ 
                    plus basse. Un brassage d'air dans 
                    les locaux est bénéfique dans le sens où 
                    l'on limite la stratification des couches de températures. 
                    Dans ce cas, ne pas dépasser 0,3 à 0,4 
                    m/sec. de vitesse de soufflage. 
 
                 
                Principes 
                Le principe de fonctionnement est inversé, le plancher 
                  intérieur absorbe les calories et le capteur extérieur 
                  les diffuse dans le sol. Le plancher peut rafraîchir jusqu'à 
                  4°C par rapport à l'extérieur. Il faut faire 
                  circuler dans le plancher de l'eau de 16°C à 18°C 
                  sauf en région méditerranéenne (22°C, 
                  bien que les besoins en rafraîchissement soient plus importants). 
                  En effet, le risque de condensation est plus élevé 
                  dans les régions côtières où le taux 
                  d'humidité est important. Par conséquent, une 
                  régulation anti-condensation est indispensable. 
                
                Dimensionnement  
                Le plancher chauffant-rafraîchissant est donc calculé 
                  pour le mode chauffage et adapté pour le mode froid. 
                 
                La puissance d'absorption surfacique d'un plancher rafraîchissant 
                  est de l'ordre de 25 W/m² avec du carrelage comme revêtement 
                  de sol.  
                Les règles de conception du plancher chauffant sont 
                  applicables avec des spécifications précises à 
                  respecter pour le mode rafraîchissement. 
                La résistance thermique au-dessus du tube ne devra 
                  pas dépasser 0.13 m².K/W (0.09 m².K/W pour 
                  le revêtement de sol et 0.04 m².K/W pour la dalle 
                proprement dite).  
                Les pièces équipées soient en moquette 
                  ou en parquet, les salles d'eau, la cuisine doivent être 
                  condamnées en mode rafraîchissement. Par conséquent, 
                  des boucles spécifiques doivent permettre d'alimenter 
                  ces pièces.  
                  
                 
                   
                  
                 
                 
                  
                Dernière mise à jour : 
                  
                  |