L’évaluation des charges thermiques des bâtiments
à climatiser est un exercice complexe qui prend habituellement
beaucoup de temps et représente l’une des étapes
les plus importantes dans la conception et le dimensionnement
d’un système de climatisation.
BilanTherm est un programme intuitif, il fonctionne en s'intégrant
dans l'environnement de Microsoft Excel qui est maintenant familier
et laisse donc la possibilité aux utilisateurs de personnaliser
leurs documents.
BilanTherm est un programme de calcul écrit en VBA et
assure l'automatisation des tâches sur un tableau de calcul
créé sur Excel.
Le programme a été établi en fonction
des algorithmes de calcul du document ASHRAE (American Society
of Heating, Refrigerating and Air-Conditioning Engineers)
Caractéristiques et fonctions du programme
Ce programme de calcul sur Excel permet d'effectuer les calculs
de bilans thermiques et de déperditions pour les locaux
à climatiser et notamment d’en estimer la puissance frigorifique
et thermique nécessaire. Il tient compte tout particulièrement
des conditions de fonctionnement et des particularités
spécifiques, telles que :
- Le niveau d'altitude ou est situé l'installation.
- Le lieu géographique du site.
- Le mois, le jour et l’heure choisie.
- Les conditions de température extérieure et
intérieure des locaux.
- Les caractéristiques de l’air extérieur évoluant
le long de la journée (Calcul automatique de la température
sèche et humide, humidité spécifique,
etc.)
- La position réelle des parois vitrées ou opaques
ensoleillées ou non en fonction du soleil.
- L'inclinaison des vitrages entre la position horizontale
(couchée) et verticale (debout)
Le programme BilanTherm est pourvu d'une commande barre personnalisée
donnant accès aux différentes procédures,
boîtes de calculs et macro-commandes.
Les fichiers de travail sont créés séparément
permettant d'alléger le stockage des données.
Le fichier de travail peut être constitué de différentes
feuilles de calcul. Vous pouvez à partir du même
fichier, insérer une nouvelle feuille de calcul ou dupliquer
la feuille de calcul en cours pour une étude similaire
et apporter les modifications complémentaires par la
suite.
Simulateur
Le programme comporte une fonction
de simulation permettant de déterminer automatiquement
par simulation le mois, le jour et l’heure le plus défavorable
pour déterminer les gains de chaleur les plus élevés
à prendre en compte.
Il effectue une première
analyse heure par heure sur le 21 ème jour de chaque
mois pour en déterminer le mois le plus défavorable
(période pouvant être définie par l'utilisateur
comme de mai à octobre par exemple) et dans un second
temps effectue une deuxième analyse pour déterminer
le jour le plus défavorable sur le mois retenu en première
analyse.
Position géographique
Le programme de calcul permet d’effectuer le calcul de bilan
thermique dans tous les lieux géographique sur terre.
La location du site est déterminée à partir
des coordonnées longitude et latitude.
Le programme BilanTherm détermine automatiquement l'angle
d'inclinaison (l'altitude) du soleil par rapport au sol ainsi
que l'azimut du soleil par rapport au nord.
Le calcul du bilan thermique s’effectue automatiquement en
fonction de l’heure solaire du lieu considéré.
Vous devez le cas échéant corriger l’heure solaire
à l’heure locale (facultatif).
L'écart de longitude : Cette valeur n'a
pas d'influence sur le calcul du bilan thermique à l'exception
de l'indication de l'heure locale par rapport à l'heure
solaire.
Si deux villes ne sont pas situées sur le même
méridien, elles auront un écart de temps solaire
local égal à 4 minutes par degré d'écart
en longitude. En France, par exemple, il y a un écart
de 49 minutes entre l'heure solaire à Strasbourg (7°45'E)
et celle à Brest (4°29' W). L’heure solaire est la même
sur tout un méridien
Par exemple Paris :
- Heure solaire : 12 h
- Situation géographique = Longitude 2,2° Est, latitude
48,5° Nord.
- Heure locale = Heure GMT + 1 h (2 h en été),
soit 13 h en hiver ou 14 h en été.
Latitude : La latitude d'un lieu sur terre permet
de caractériser son éloignement depuis l'équateur.
Elle varie de 0° sur l'équateur à 90°
au pôle nord et à -90° au pôle sud.
Heure solaire, Heure locale
Définition du Temps Universel : Le Temps Universel,
que l'on note TU ou UT, est l'heure locale à Greenwich,
une ville d'Angleterre qui se trouve sur le méridien
de longitude 0°. Il est midi en TU lorsque le Soleil passe
au méridien de Greenwich. Cependant, il ne faut pas confondre
le Temps Universel et l'heure GMT ("Greenwich Mean Team",
temps moyen de Greenwich). En effet, l'origine du Temps Universel
est à minuit à Greenwich tandis que celle de l'heure
GMT y est à midi.
Pour des raisons d'économies d'énergie, on a
décalé l'heure locale par rapport au temps universel.
- En hiver : Heure locale = Temps Universel + 1 heure (dernier
dimanche d'octobre)
- En été : Heure locale = Temps Universel +
2 heures (dernier dimanche de mars)
Facteur de trouble
A son passage à travers l'atmosphère, le rayonnement
solaire voit son intensité considérablement diminuée.
Cette valeur change réellement en raison des variables
atmosphériques.
- 1 - environ, 1000 W/m2 (A la montagne)
- 2 - environ, 900 W/m2 (A la campagne)
- 3 - environ, 800 W/m2 (Grande ville)
Orientation parois
Le programme BilanTherm permet d'effectuer les calculs de bilan
thermique sur des Inclinaisons de vitrage entre la position
horizontale (couchée) et verticale (debout) et sur tous
types d'orientations.
L'orientation se rapporte à l'angle d'azimut de la surface
relatif au Nord. Les termes d'orientations sont habituellement
interchangeables. Seulement les surfaces absolument horizontales
n'ont pas d'orientation, toutes les autres surfaces, même
celles placées très près de l'horizontal
peuvent être attribuées à une orientation
tel que l'angle azimut peut être calculé à
partir de la surface normale. Tandis que l'orientation réelle
est habituellement donnée en degrés à partir
de l'orientation nord, elles peuvent également être
données en général dans des directions
telles que (S) du sud, sud-est (SE) ou Ouest (O).
Sites météo pour les calculs thermiques
Dans le programme BiblioTherm est intégré 2 bibliothèque
de sites météo définissant les paramètres
climatiques adoptés en général pour le
dimensionnement des installations de climatisation.
Pour la France la bibliothèque comprend environ 135
sites répertoriés
En ce qui concerne les autres pays la bibliothèque comprend
environ 265 sites répertoriés.
Les données météorologiques sont
proposées par défaut. Elles sont imputées
automatiquement dans la feuille de travail en cliquant sur le
site désiré répertorié dans le programme.
Ce qu'il faut savoir c'est que les valeurs peuvent être
modifiées si cela vous semble utile ou imputées
manuellement directement sur la feuille de travail en fonction
d'un site non répertorié dans le programme.
Exemple de calcul sur fichier en format PDF, Cliquez
sur ce lien
La feuille du tableau de calcul, se présente ainsi :
(Vue en grandeur nature)
Toutes les cellules de calcul en bleu violet sont programmées.
Dans le tableau ci-dessus, le programme BilanTherm à
permit de déterminer par simulation la date du 27 juillet
à 15 heure pour la prise en compte du calcul du bilan
thermique.
Les calculs de déperditions et de bilans thermiques
sont dissociés.
Les déperditions correspondent aux pertes de chaleur
du local vers l'extérieur (Période hivernale).
Le calcul des déperditions permet de dimensionner les
émetteurs de chaleur comme par exemple un radiateur,
un convecteur, la batterie chaude d'un ventilo-convecteur, etc.
Le bilan thermique (chaleur sensible et chaleur latente) correspond
aux apports de chaleur venant de l'extérieur vers le
local. Le calcul du bilan thermique permet de dimensionner l'appareil
de climatisation qui servira à évacuer la chaleur
en trop du local vers l'extérieur.
La chaleur latente correspond à l'équivalent
des apports d'humidité dû à l'occupation
où à l'air introduit dans le local par infiltration
où au renouvellement d'air. La chaleur latente se traduit
en fait par un accroissement du taux d'humidité dans
le local.
Chaleur sensible + Chaleur latente = Chaleur totale.
Les puissances frigorifiques des appareils de climatisation
ou de production d'eau glacée indiquées dans les
catalogues des fabricant ne sont pas toujours explicitent. Les
fabricants ont tendance à sélectionner les appareils
de climatisation en chaleur totale.
Il est impératif de s'assurer que lors de la sélection
d'un appareil de climatisation dans un local donné, la
puissance froid soit donnée en chaleur sensible et que
cette puissance soit égale ou supérieure au bilan
thermique calculé en chaleur sensible.
Dans certains cas il peut être envisagé un contrôle
d'humidité précis. L'appareil de climatisation
devra dans ce cas être sélectionné de manière
à évacuer intégralement par déshumidification
tous les apports d'humidité (chaleur latente). Le fabricant
de l'appareil de climatisation devra tenir compte à la
fois du bilan thermique chaleur sensible et de la chaleur latente.
APPORTS EXTERIEUR PAR ENSOLEILLEMENT |
Gains solaires des surfaces vitrées
Les gains de chaleur solaire viennent du rayonnement transmis
directement par le vitrage transparent et de l'énergie
absorbée par les éléments de la fenêtre
et retransmise dans l'espace intérieur.
Les fenêtres standard à double vitrage peuvent
laisser entrer près de 80 % de la chaleur du rayonnement
solaire, où elle devient ensuite une charge de refroidissement.
Des fenêtres à vitrage teinté ou réflecteur,
des éléments d'ombrage et des tentures peuvent
réduire ces gains solaires.
Les gains par ensoleillement direct dépendent de l'orientation
du vitrage par rapport au soleil alors que les rayonnements
diffus sont constants quelle que soit la position de la fenêtre
par rapport au soleil.
Le programme BilanTherm effectue automatiquement les gains
de chaleur par ensoleillement direct et diffus en fonction du
moment considéré (heure, jour, mois), de la situation
géométrique, de son orientation et des caractéristiques
des parois vitrées.
Ae = Rs . Y .
((S . Fe . SHGC1) + (S . (1 - Fe) . SHGC)) . Am |
- Ae = Apports réels par ensoleillement dû à
l'intensité du rayonnement solaire; en Wh.
- S = surface ensoleillée du vitrage de la fenêtre
(m2).
- Rs = Radiations solaires (direct et diffus) maximum pour
la latitude, l’orientation, le mois et l’heure considérée
(W/m2).
- Y = coefficient de correction du châssis de fenêtre.
A minorer de 15% si l’encadrement est en bois
- SHGC = Coefficient global de correction d’ensoleillement
pour tenir compte du type de vitrage et de la protection solaire
éventuellement, sans store.
- SHGC1 = Coefficient global de correction d’ensoleillement
pour tenir compte du type de vitrage et de la protection solaire
éventuellement, avec store.
- Fe = Fraction de la fenêtre protégée
par le store partiellement baissé.
- Am = facteur d’amortissement en fonction de l’orientation,
du poids des matériaux utilisés dans le local,
de l’heure considérée et de la durée
de fonctionnement de l’installation (facultatif).
Le programme ne tient pas compte d'amortissement Am.
Lorsque le rayonnement solaire est intercepté par une
paroi, une partie de l'énergie incidente est directement
réfléchie vers l'extérieur, une partie
est directement transmise vers l'intérieur et une partie
est absorbée par le matériau. Ce dernier s'échauffant,
cette énergie sera réémise d'une part vers
l'extérieur et d'autre part vers l'intérieur.
Le pourcentage total d'énergie transmis au travers d.une
paroi simple ou composée, à l'intérieur
du local est appelé facteur solaire de la paroi, FS (les
lettres g (Norme DIN 67507), ZTA, Sa, sont parfois employées
pour désigner le facteur solaire). On définira
souvent le facteur solaire d'un ensemble protection solaire
+ vitrage.
|
Dans les documents anglo-saxons,
il est employé 2 termes pour les coefficients de
correction sur les vitrages.
- SC = Coefficient de correction des
radiations solaires déterminé sur un vitrage
simple de 3 mm (Vitre de 3 mm, SC = 1) comme le manuel
de Carrier par exemple.
- SHGC = Coefficient de correction sur
les radiations solaires - SHGC = SC . 0,86.
Les coefficients de correction fournis par les fabricants
de vitrages sont donnés en principe en fonction
des radiations solaires (SHGC) |
Certains fabricants caractérisent les protections solaires
par le facteur d'ombrage ou de captation solaire (SF, SC ou
ZTR) et non le facteur solaire. Le facteur d'ombrage est le
rapport entre l'apport d'énergie au travers de la fenêtre
protégée et l'apport d'énergie au travers
d'un simple vitrage clair de 3 mm. D'une manière générale,
on peut dire que FS = 0,86 Sc ou ZTR.
Par défaut, c'est à dire en l'absence de coefficient
de correction le programme BilanTherm déterminera l'ensemble
du rayonnement solaire minoré de 12%, c'est à
dire pour un vitrage simple de 3 mm. Dans le cas contraire la
correction s'effectuera sur les radiations solaires directes.
Les valeurs doivent être corrigées de la manière
suivante :
- A minorer de 15% si l’encadrement est en bois
- A majorer de 0,7% par tranche de 300 m d’altitude
Dans le programme BiblioTherm est intégré une
bibliothèque qui permet de visualiser les coefficients
globaux d'ensoleillement pour les fenêtres.
APPORTS EXTERIEUR PAR CONDUCTION |
Gains de chaleur des surfaces vitrées (par conduction)
Les apports thermiques dû aux gains de chaleur par conduction
par la zone de vitrage sont calculés comme suit :
- S = Surface vitrée (m2)
- K = coefficient de transfert thermique du vitrage (W/m2
K)
- Ti = température de l'air à l'intérieur
à climatiser (°C)
- Te = température de l'air l'extérieur (°C)
En été, les caractéristiques de l’air
extérieur (Te) évoluent tout le long de la journée.
Par exemple pour une température extérieure de
référence de 30°C, la température sèche
à 9 heure du matin sera beaucoup moindre.
Le programme BilanTherm détermine automatiquement la
température extérieure en fonction de l'heure,
du jour et du mois dans l'année.
Gains de chaleur aux travers des parois extérieures
opaques
La température des surfaces opaques (toits, murs, etc.)
d'un bâtiment peut monter au-dessus de la température
de l'air ambiant extérieur du à l'effet du rayonnement
direct. L'écoulement de chaleur, par conséquent,
sera augmenté dans l'espace conditionné.
Indépendamment du rayonnement solaire direct, cette
température est également affectée par
la couleur et le poids extérieurs (densité) des
matériaux.
Les apports thermiques dû au gain de chaleur par conduction
des parois externes sont calculés comme suit :
- A = Surface murs ou toitures (m2)
- K = coefficient de transmission thermique de la paroi considérée
(w/m2 k)
- Tequ = différence de température équivalente
(extérieur / intérieur) à l’heure considérée
en été (K) et de l'amortissement de température
en fonction de la masse de la paroi.
Cette température dépend également de
la couleur d'absorption de la paroi :
- Couleur sombre = Indice 1
- Couleur moyenne = Indice = 0,78
- Couleur claire = Indice 0,55
Le programme BilanTherm détermine automatiquement la
température équivalente (Tequ) en fonction du
moment considéré (heure, jour, mois), de la situation
géométrique de l'orientation de la paroi et du
coefficient d'absorption.
Gains de chaleur aux travers des parois intérieures
sur les locaux adjacents
Les apports thermiques dû aux gains de chaleur par conduction
des cloisons, plafonds et planchers intérieurs sont calculés
selon la formule suivante :
- A = surface cloisons, plafonds ou planchers intérieurs
(m2)
- K = coefficient transmission thermique (W/m2 K)
- Tb = température de l'air de la zone adjacente (°C)
- Ti = température de l'air intérieur du local
à climatiser (°C)
APPORTS PAR VENTILATION, INFILTRATION D'AIR |
Les apports thermiques (énergie sensible et latente)
provenant de l’infiltration d’air dû à la
perméabilité des ouvrants dans une salle conditionnée
et de l'introduction d'air neuf extérieur pour la ventilation
doivent être pris en compte.
Tous les bâtiments devraient répondre aux exigences
minimales relatives à l’air extérieur imposées
localement, ou les dépasser. La quantité d’air
extérieur minimale est souvent tirée des normes
en vigueur.
Les apports thermiques par infiltration et ventilation d'air
se décomposent en chaleur sensible et chaleur latente.
Chaleur sensible
(ChS) = 0,284 . p . Q . (Te Ti) |
Chaleur latente
(ChL) = 679 . p . Q . (Hs ext Hs int) |
- p = Masse volumique de l'air (kg/m3)
- Q = débit d'air volumique de lair (m3/h)
- Ti = température de l'air à lintérieur
(°C)
- Te = température de l'air à lextérieur
(°C)
- Hs ext = Humidité spécifique de lair
extérieur (kg/h kg air)
- Hs int = Humidité spécifique de lair
intérieur (kg/h kg air)
Les caractéristiques de l’air extérieur (Te)
évoluent tout le long de la journée. Par exemple
pour une température extérieure de référence
de 30°C, la température sèche à 9 heure
du matin sera beaucoup moindre.
Le programme BilanTherm détermine automatiquement la
température extérieure en fonction de l'heure,
du jour et du mois dans l'année.
Occupants
Plus la température à l'intérieur du local
est élevée et plus les dégagements de chaleur
seront importants.
Le calcul des apports de chaleur sensible et de chaleur latente
s'effectue automatiquement en fonction de la température
ambiante du local et du type d’activité.
- Type 1 = Occupants assis, au repos
- Type 2 = Occupants assis, travail très léger
- Type 3 = Occupants assis, restaurants ou équivalents
- Type 4 = Danse ou équivalent
- Type 5 = Travail pénible ou équivalent
Les valeurs peuvent être minorées dans le cas
d'une occupation par les femmes de 15% (85% d'un homme adulte)
et de 25% pour les enfants.
Eclairages électriques
Les éclairages contribuent aux apports sensibles seulement.
La chaleur sensible relâchée les éclairages
est sous deux formes:
- Chaleur de convection de la lampe, du tube et des montages.
- Le rayonnement absorbé par les murs, planchers, et
meubles varie après un délai de mise en service
de l'installation.
La chaleur sensible relâchée (Ae) par les éclairages
électriques est calculée comme suit :
- Pc = puissance en watts totale obtenue à partir des
estimations de tous les équipements installés.
- Fb = Puissance corrigée en fonction du type déclairage,
elle correspond à la puissance utile pour un éclairage
incandescent (Pc = 1) et à la puissance utile majorée
par un facteur de 1,18 à 1,30 dans le cas dun
éclairage fluorescent (ballast).
- Am = Coefficient damortissement en fonction du type
déclairage, de la durée de fonctionnement
de linstallation, de la durée de fonctionnement
de léclairage, du nombre dheures écoulées
depuis lallumage de léclairage (pendant
24 heures d'éclairage continu, Am = 1)
- tx = Coefficient de simultanéité (Pourcentage
d'éclairages allumés )
La puissance d’éclairage est souvent d’environ
20 W/m2 dans les tours de bureaux, mais peut atteindre 40 à
50 W/m2. La charge d’équipement (prises) est souvent
de 2 à 5 W/m2, mais elle peut être aussi élevée
que 15 à 20 W/m2.
Equipements divers
Différents équipements à
l'intérieur des locaux peuvent contribuer à des
apports thermiques complémentaires, tels que :
- les ordinateurs, les téléviseurs, etc.
- Les appareils émettant de la vapeur d'eau (appareils
de cuisson par exemple)
- Q = quantité de vapeur de la vapeur d'eau en kg/h
dégagée dans le local.
- tx = Coefficient de simultanéité (Pourcentage
d'appareils utilisés)
Ratios généralement adoptés dans
les bureaux
Local sans ordinateur |
apports internes faibles |
20 W/m² (occupant + éclairage) |
Local avec ordinateur |
apports internes moyens |
30 W/m² (occupant + éclairage + PC) |
Local avec ordinateur et imprimante |
apports internes élevés |
40 W/m² (occupant + éclairage + PC +
imprimante) |
es valeurs ne sont données qu'à
titre indicatif.
La charge de refroidissement varie en général
de 50 W/m2 dans le cas des bâtiments situés dans
des climats frais et sujets à des gains internes réduits,
jusqu’à 200 W/m2 et plus dans le cas des bâtiments
commerciaux situés dans des climats chauds et sujets
à des gains internes élevés.
Dernière mise à jour :
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