| Le volume de référence 
                  ou Le Normal mètre/cube est souvent caractérisé 
                  par l'abréviation m³(n) ou (Nm3).  Mètre Cube Normal ou m 3 (n) ou (Nm3) : Quantité 
                  de Gaz, exempt de vapeur deau, qui, à une température 
                  de zéro (0) degré Celsius et sous une pression 
                  absolue de 1,01325 bar, occupe un volume de un (1) mètre 
                  cube.
 1,01325 bar : c'est l'équivalent de la pression atmosphérique 
                  normale au niveau de la mer.
 
                   
                    | Unité de pression utilisée 
                      dans l'industrie gazière |  Le bar et le millibar sont utilisés pour la mesure des 
                  pressions de distribution de gaz  
                   Basse pression : jusqu'à 50 mbar Moyenne pression A : de 50 mbar à 0,4 bar Moyenne pression B : de 0,4 bar à 4 bar L'unité légale de mesure de la pression, dans 
                  le système international, est le PASCAL (N/m2) et le 
                  bar. Vous trouverez dans le tableau 
                  ci-joint, ses multiples et sous-multiples Note :  
  Avec : 
                   Pef = pression effective. P = pression absolue. Pat = Pression atmosphérique.   Débit d'Energie : Débit énergétique 
                  instantané de Gaz, exprimé en MWh/h ou en kWh/h 
                  et calculé selon le Pouvoir Calorifique Supérieur 
                  (PCS) du Gaz. 
 
                   
                    | Pouvoir calorifique d'un combustible |  Le pouvoir calorifique d'un combustible est la quantité 
                  de chaleur exprimée en kWh ou MJ, qui serait dégagée 
                  par la combustion complète de un (1) Mètre Cube 
                  Normal de gaz sec dans l'air à une pression absolue constante 
                  et égale à 1,01325 bar, le gaz et l'air étant 
                  à une température initiale de zéro (0) 
                  degré Celsius, tous les produits de combustion étant 
                  ramenés à la température de zéro 
                  (0) degré Celsius (c'est à dire à 0°C 
                  et sous une pression de 1 013 mbar).  Le pouvoir calorifique du gaz naturel s'exprime en MJ ou kWh 
                  par mètre cube. On distingue 2 pouvoirs calorifiques. 
                   
                    | PCS 
                      = PCI + Chaleur latente d'évaporation |  
                   PCS = Pouvoir Calorifique Supérieur. C'est la quantité 
                    de chaleur exprimée en kWh ou MJ, qui serait dégagée 
                    par la combustion complète de un (1) Mètre Cube 
                    Normal de gaz. L'eau formée pendant la combustion étant 
                    ramenée à l'état liquide et les autres 
                    produits étant à l'état gazeux.PCI = Pouvoir calorifique inférieur. Il se calcule 
                    en déduisant par convention, du PCS la chaleur de condensation 
                    (2511 kJ/kg) de l'eau formée au cours de la combustion 
                    et éventuellement de l'eau contenue dans le combustible. 
                  Chaleur latente de vaprisation. La combustion d'un produit 
                    génère, entre autres, de l'eau à l'état 
                    de vapeur. Pour la vaporisation de 1 kg d'eau, 2 511 kJ/kg 
                    sont nécessaires. Cette énergie se perd avec 
                    les gaz de combustion évacués par la cheminée 
                    à moins de condenser la vapeur d'eau et d'essayer de 
                    récupérer la chaleur s'y étant accumulée. 
                    Certaines techniques permettent de récupérer 
                    la quantité de chaleur contenue dans cette eau de combustion 
                    en la condensant (chaudières à condensation) 
                   Mazout :Par kg de mazout se forme environ 1,2 kg d'eau. L'énergie 
                  nécessaire pour transformer cette eau en vapeur s'élève 
                  à 2 511 x 1,2 = 3 022 kJ/kg. Le mazout possède 
                  un pouvoir calorifique inférieur d'environ 43000 kJ/kg. 
                  Environ 6% de l'énergie disponible est donc perdue.
 Gaz naturel :Le gaz naturel contient cependant plus d'hydrogène, par 
                  conséquent, la déperdition d'énergie est 
                  plus importante lors de la combustion en raison de la formation 
                  de vapeur d'eau évacuée par la cheminée.
 Environ 10% de l'énergie disponible est perdue dans ce 
                  cas.
 Rapports PCS/PCILe rapport " PCS / PCI " des combustibles des 
                  combustibles courants, sont :
 
                  Gaz naturel : 1,111 Butane, Propane : 1,087 FOD : 1,075 FOL : 1,055Charbon : 1,052 Chaudières à condensationLe gaz naturel permet de récupérer par la 
                  condensation, la chaleur contenue dans les fumées sans 
                  qu'il y ait de problème de corrosion. Les rendements 
                  courants des chaudières à condensation peuvent 
                  atteindre 105 % sur le PCI.
 Ainsi, en raisonnant en kWh PCI, on atteint 
                  des rendements supérieurs à 100 %. Le raisonnement 
                  en kWh PCS est donc plus adapté à l'énergie 
                  gaz naturel car les rendements sont toujours inférieurs 
                  à 100 %. Par exemple, un rendement de 110 % en PCI correspond 
                  à un rendement de 99 % en PCS.   
                   
                    | Puissance calorifique et puissance utile |  Les plaques signalétiques des générateurs 
                  gaz présentent deux, voire trois puissances affichées. On y trouve des puissances utiles nominales, des débits 
                  calorifiques nominaux et quelquefois des puissances utiles minimales. La différence entre ces valeurs est directement liée 
                  au rendement du générateur. Le débit calorifique nominal (débit de gaz) représente 
                  la puissance calorifique maximale du générateur. La définition physique du rendement est le rapport entre 
                  la puissance fournie (utile) à l'eau de chauffage du 
                  générateur et la puissance absorbée par 
                  celui-ci. On tient compte des pertes inhérentes au fonctionnement 
                  de l'appareil mais également aux transformations énergétiques. 
 Ce rendement est également appelé rendement utile. Ainsi, une chaudière ayant un débit calorifique 
                  de 89 kW et une puissance utile de 75 kW aura un rendement utile 
                  de 89 % environ PCI. Ce générateur pourra donc 
                  alimenter un réseau de chauffage d'une puissance maximale 
                  de 75 kW. Si l'on veut dans la pratique affiner les calculs, 
                  il est possible de calculer la puissance calorifique et la puissance 
                  utile des générateurs. La puissance absorbée ou puissance calorifique est le 
                  produit du débit volumique du gaz par le PCI à 
                  pression constante du combustible exprimée en quantité 
                  de chaleur par unité de temps. 
 
                  Qv = débit volumique du gaz PCI = pouvoir calorifique inférieur du gaz. Nota : dans l'arrêté du 02/08/1977 modifié, 
                  la puissance utile est également désignée 
                  comme puissance nominale. Dans la pratique, si l'on veut obtenir un résultat valide, 
                  il est impératif que l'appareil soit en régime 
                  thermique établi, c'est-à-dire que tous ces éléments 
                  soient à température normale de fonctionnement. L'arrêté relatif au rendement des chaudières 
                  à eau chaude, en date du 09/05/1994, impose des rendements 
                  minimaux en fonction du type de chaudière et de la température 
                  moyenne. Dans cet arrêté, la puissance affichée 
                  est appelée puissance nominale utile c'est-à-dire 
                  la puissance calorifique maximale fixée et garantie par 
                  le constructeur, pouvant être délivrée en 
                  marche continue tout en respectant les rendements utiles annoncés 
                  par le constructeur    
                   
                    | Type de gaz dans l'industrie gazière |  GAZ NATUREL  Pour le gaz naturel, on distingue :  
                   les gaz " type B " distribués dans le 
                    Nord de la France ;  les gaz " type H " distribués sur le reste 
                    du territoire.  Pour la plupart des appareils domestiques, ces deux types 
                  de gaz sont interchangeables, certains appareils nécessiteront 
                  cependant un réglage.   GAZ "TYPE B (ou L)"Ils ont un pouvoir calorifique supérieur compris entre 
                  9,5 et 10,5 kWh/m³(n). C'est essentiellement le cas du 
                  gaz de Groningue (Pays-Bas). Ce gaz se distingue par sa teneur 
                  élevée en azote.
  GAZ "TYPE H" Ils ont un pouvoir calorifique supérieur compris entre 
                  10,7 et 12,8 kWh/m³(n).
   
                   
                    | GAZ DE PETROLE LIQUEFIES (GPL) |  Dans les petites distributions publiques non raccordées 
                  au réseau de gaz naturel, Gaz de France distribue de 
                  l'air propané ou de l'air butané (en Corse) Composition type de l'air propané à 7,5 kWh/m³(n) 
                  : Certaines zones peuvent être alimentées en air 
                  propané à 15,6 kWh/m³(n), mélange 
                  qui facilite la conversion ultérieure au gaz naturel. Il existe aussi des distributions de propane pur (PCS = 28 
                  kWh/m³(n) Installation avec gaz propane 
 La réglementation en vigueur a rendu obligatoire l'installation 
                  des récipients de propane à l'extérieur 
                   Pression de vapeur relative du gaz propane stocké 
                    : à +5°C = 5,2 bar - à +15°C = 7,2 bar Citerne gaz : 1ère détente à la citerne 
                    1,5 bar Citerne gaz : 2ème détente aux appareils 
                    d'utilisation 37 ou 148 mbar Bouteille propane : petite installation en 37 mbar Poste double (2 bouteilles) = 1 ère détente 
                    1,5 bar; 2 ème détente 37 mbar Installation avec gaz butane 
 
                  Pression courante gaz (vaporisation du butane à 0°C)Pression de vapeur relative du butane stocké = (+5°C 
                    = 0,8 bar) - (+15°C = 1,2 bar)Bouteille butane : Petite installation en 28 mbar (détente 
                    directe 1300 g/h)Poste double (2 bouteilles) = 1 ère détente 
                    0,5 bar; 2 ème détente 28 mbar Le stockage du gaz butane est situé en principe à 
                  l'intérieur de l'habitation. Un stockage à l'extérieur 
                  entraîne en hiver même après détente 
                  la liquéfaction du gaz sur les réseaux de distributions. Dernière mise à jour : 
                    
                  
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