Le présent document a été créé
dans le but pour permettre le dimensionnement des installations
de plomberie sanitaire. C'est un document de synthèse,
Il reprend partiellement les notes de calculs indiquées
dans le DTU plomberie 60.11.
Installations
individuelles
Chaque
appareil individuel est affecté d'un coefficient suivant le Tableau 2. La somme
des coefficients permet avec le graphique suivant de déterminer le
diamètre minimal d'alimentation du groupe d'appareils, à partir de deux
appareils.
Installations
individuelles diamètre intérieur minimal d'alimentation
Le
diamètre intérieur minimal d'alimentation est fonction du nombre d'appareils.
Lorsque
le total des coefficients (Indice U) est supérieur à 15, il y a lieu de
calculer, comme pour les parties en installations collectives.
Installations collectives
Débits de base
Le DTU plomberie NF
DTU 60.11 P1-1 dans Le Tableau 1 Chapitre 3.2.1) indique les débits minimaux
(en l/s) à prendre en considération pour le calcul des installations d'alimentation
ainsi que les diamètres intérieurs minimum (en mm) des canalisations
d'alimentation des appareils pris individuellement.
En fait ce sont des
débits minimums de consommation de pointe par robinet d’équipement sanitaire.
Les documents particuliers du marché peuvent mentionner des valeurs
différentes en particulier pour les lavabos.
-
NOTE 1 Le débit de calcul n’est pas le
débit d’usage lequel est proportionnel à la pression réelle disponible.
-
NOTE 2 Les débits indiqués sont valables à
la sortie d’un robinet d’eau froide, d’eau chaude ou d’un mitigeur.
-
NOTE 3 Lorsque la production d’eau chaude
est individuelle, ces débits servent de base au calcul des diamètres des canalisations
d’eau froide à usage collectif et des canalisations intérieures jusqu’au
piquage alimentant l’appareil de production d’eau chaude.
Hypothèses de simultanéité pour le calcul des
débits d'alimentation des parties collectives
Les
hypothèses de simultanéité indiquées ci-après sont faites pour le calcul des
débits d'alimentation ;
-
Appareils autres que robinets de
chasse : le débit servant de base au calcul du diamètre d'une
canalisation est obtenu en multipliant la somme des débits des appareils
(indiqués au tableau 1) par un coefficient donné par le graphique et
la formule ci-dessous, en fonction du nombre d'appareils.
-
Toutefois, lorsqu'il est prévu une
alimentation pour une ou plusieurs machines à laver, il n'est pris en
compte qu'une seule de ces machines dans le calcul de la somme des débits
des appareils ;
· Robinets de chasse : les
robinets de chasse, ne fonctionnant que pendant quelques secondes ne sont pas
comptabilisés dans le calcul au même titre que les autres appareils :
Il
y a lieu de considérer pour ces robinets de chasse :
- pour 3 robinets installés : 1
seul robinet en fonctionnement ;
- pour 4 à 12 robinets
installés : 2 robinets en fonctionnement ;
- pour 13 à 24 robinets
installés : 3 robinets en fonctionnement ;
- pour 25 à 50 robinets
installés : 4 robinets en fonctionnement ;
- pour plus de 50 robinets
installés : 5 robinets en fonctionnement.
Le débit
ainsi obtenu pour les robinets de chasse est à ajouter à la somme des débits
obtenus pour les autres appareils après application du coefficient de
simultanéité ci-dessous.
Coefficient
de simultanéité en fonction du nombre d'appareils installés parties
collectives
Cette
courbe correspond à la formule :
- y = Coefficient de simultanéité à
appliquer sur le débit de base
- x = Nombre d'appareils installés
Cette
formule est valable pour x > 5 et également à > 150.
COMMENTAIRE
-
Dans le cas des hôtels, une étude
particulière est nécessaire. Généralement le coefficient de simultanéité est à
multiplier par un facteur de 1,25.
-
Dans le cas des écoles, internats,
stades, gymnases, casernes, il faut considérer que tous les lavabos ou douches
peuvent fonctionner simultanément sauf si l'installation est équipée de
robinets à fermeture temporisée. Dans ce cas, une étude particulière est
nécessaire.
-
Dans le cas des hôpitaux, maisons
de retraite et foyers de personnes âgées et bureaux, le coefficient de
simultanéité n'est pas affecté d'un facteur particulier.
-
Dans les restaurants, une étude
particulière est nécessaire. Généralement le coefficient de simultanéité est à
multiplier par un facteur de 1,5.
Vitesses de passage
dans les canalisations à l’intérieur des bâtiments
La vitesse à prendre en considération pour le
calcul des diamètres selon la méthode générale est de :
-
2 m/s pour les canalisations en
sous-sol, vides sanitaires ou locaux techniques.
-
1,5 m/s pour les colonnes
montantes.
A noter que pour des petites installations,
ces vitesses limites de passage sont nettement trop élevées parce que les Pdc par mètre vont dépasser les limites acceptables.
Inconvénients des vitesses trop faibles et
bras morts
Stagnation
et formation de dépôts ; développement bactérien ; désagrément pour le
consommateur (eaux colorées, mauvais goût...) ; risques sanitaires (présence de
métaux, germes, ...)
Inconvénients des vitesses trop élevées
Bruits :
augmentation de l'effet "coup de bélier" ; usure prématurée des
installations ; dégradation de la qualité de l'eau par "ramonage" des
tuyauteries (particules de plomb, de cuivre, ...
Calculs
hydrauliques installations eau chaude sanitaire (ECS)
Calculs des débits ECS des équipements sanitaires
Le DTU plomberie NF
DTU 60.11 P1-1 dans Le Tableau 1 Chapitre 3.2.1, indique les débits minimaux
(en l/s) à prendre en considération pour le calcul des installations
d'alimentation d'eau ainsi que les diamètres intérieurs minimum (en mm) des
canalisations d'alimentation des appareils pris individuellement.
Les débits indiqués
ci-dessous sont valables à la sortie d’un robinet d’eau froide, d’eau chaude ou
d’un mitigeur.
En fait ce sont des
débits minimums de consommation de pointe par robinet d’équipement sanitaire.
La température de
l’eau utilisée (au point de puisage) doit être comprise entre 35 et 40 °C si
celle-ci est en contact avec le corps humain, mais d’au moins 55 °C en cuisine
par exemple s’il s’agit de décoller spontanément des graisses sans détergent.
La température de consigne n’est donc pas la même pour certains usages.
Débit de base pour les robinetteries de type mélangeur ou mitigeur
Certains appareils
sanitaires (Baignoires, douches, lavabos, etc.) sont généralement pourvus de
robinets de type mélangeur ou mitigeur.
Par exemple, le
remplissage de la baignoire se fera uniquement en eau chaude. Pour d’autres
(Douches, lavabos, etc.), l’eau
chaude sera mélangée à de l’eau froide afin d’obtenir une eau à température
appropriée à la sortie du robinet puisage (Par exemple 40°C)
Dans le cas d’une
installation de production ECS
de type centralisée, puisque le débit de base du mitigeur
est donné à la sortie du mitigeur en conformité au DTU, on peut donc le cas échéant réduire le débit de base pour
les douches, lavabos, par exemple pour le dimensionnement des
réseaux de distribution d’eau chaude placés en aval de cette production ECS.
A partir du tableau
des débits de base selon le DTU 2013 et de la température au point de puisage
généralement admise le tableau suivant donne les débits de conversion à la
température des points de puisage.
Référentiel de certification de marque NF sur les
robinetteries sanitaires
E
(comme Ecoulement), le débit Q est mesuré sous 3 bar, plus l’indice est élevé, plus le débit est
grand. Pour les robinetteries de baignoire, la classe minimale est E3
Exemple d’un
mitigeur monocommande d’un fabricant
Mitigeur monocommande lavabo
Débit de base DTU : 0,2 l/s (12 l/mn)
Selon la courbe de débit du fabricant, on a 12 l/mn à 2,5 bar de pression |
|
Le DTU indique le
débit minimal à considérer pour chaque type d'appareil, mais il s'agit d'un
débit de calcul qui permet de dimensionner la canalisation d'alimentation.
Attention : cela ne correspond pas aux débits réels mesurés au niveau de la
robinetterie, lesquels dépendent de la pression résiduelle disponible. Dans
l’exemple précédent sous une pression de 1 bar on a tout juste 8 l/mn (0,133
l/s).
Calcul des débits des
réseaux distribution (ECS dissociés de l’EF)
Dans le cas
d’une production ECS de type centralisée,
on aura la possibilité le cas échéant
de réduire le débit de base pour les douches, lavabos, par exemple
pour le dimensionnement des réseaux de distribution d’eau chaude placés en aval
de cette production ECS.
A noter que dans ce
cas le débit de pointe sur le réseau d’alimentation d’eau froide situé en
parallèle sera largement inférieur au débit de pointe du réseau distribution
d’ECS. Mais cela dit les diamètres de réseaux seront similaires aux réseaux de
distribution ECS.
Feuille de calcul fournie avec le programme de calcul (HydroTherm & HydroWater)
Les calculs des
débits pour les réseaux de distribution EF et ECS sont dimensionnés selon les
indications données selon les données du DTU. Des feuilles de calcul
préprogrammées sont fournies en complément avec le programme de calcul.
Elles permettent de
pré-dimensionner les diamètres de réseaux de distribution EF, ECS et retours de boucles.
Calcul des débits des
réseaux distribution d’eau EF + ECS
Dans le cas
d’une production ECS de type décentralisée,
c’est-à-dire constituée d’installations individuelles de production ECS par
appartement ou par bloc sanitaire, il suffira simplement de prendre les débits
de base donnés dans le tableau 1 du DTU pour le dimensionnement des réseaux de
distribution d’eau froide placés en amont de ces différentes production ECS.
Feuille de calcul fournie avec le programme de calcul (HydroTherm & HydroWater)
Les calculs des
débits pour les réseaux de distribution EF et ECS sont dimensionnés selon les
indications données selon les données du DTU. Des feuilles de calcul
préprogrammées sont fournies en complément avec le programme de calcul.
Elles permettent de
pré dimensionner les diamètres de réseaux de distribution EF, ECS .
Selon
le DTU : Lorsqu'il est prévu une alimentation pour une ou plusieurs
machines à laver, il n'est pris en compte qu'une seule de ces machines dans le
calcul de la somme des débits des appareils
Les réseaux de
distribution EF et ECS situés en aval de ces différentes productions ECS seront
dimensionnés selon les indications données dans le chapitre du DTU 3.2.1.2 –
« Installations individuelles »
Feuille
de métré paramétrée
Feuille de calcul fournie avec le programme HydroExcel ou HydroWater
Pression sur les
réseaux de distribution d’eau potable
Unités de pression
Dans les activités liées au transport et à la distribution de l'eau, les pressions sont souvent données en mètre de colonne d'eau (mCE). Cette unité présente l'avantage de permettre une comparaison facile entre différentes pressions et surtout, de pouvoir les mettre en relation avec les différences d'altimétrie du terrain.
Le mètre de colonne d'eau (mCE), égal à la pression qui règne sous un mètre d'eau sous gravité terrestre, vaut 9810 Pa (0,0981 bar).
Hauteur géométrique (m) : Il s'agit de la hauteur entre le niveau haut et le niveau bas.
Pression de service (Bar) : C'est la pression disponible qui arrive à un point de sortie, comme par exemple à un compteur d'abonné, une borne incendie, etc.
Systèmes de distribution d’eau potable
Les
systèmes en eau exploités par les compagnies de distribution d’eau potable sont souvent
constitués de :
-
Un système de captage de l’eau
dans le milieu naturel (Superficiel ou souterrain) avec station de pompage et
réseau d’adduction d’eau permettant le transfert de l’eau entre le captage
(source ou forage) et le(s) réservoir(s) de stockage
-
Une unité ou une usine de
traitement d’eau potable selon le cas.
-
D’un ou plusieurs réservoirs de
stockage situés en altitude (les bâches au sol ou semi enterrées, ou les
réservoirs sur tour ou château dans les zones de plaines).
-
Le réseau de transport de l’eau
potable (Maillé ou ramifié) jusqu’aux branchements des compteurs d’abonnés.
-
Le cas échéant de vannes de
stabilisation de pression placées sur les réseaux de distribution d’eau en aval
spécifiques par secteur dans des agglomérations présentant des différences de
niveau topographiques importantes, pour éviter des pressions trop fortes sur le
réseau.
L'entreposage de l'eau dans un réservoir joue un rôle de
tampon entre le débit demandé par les abonnés et le débit fourni par la station
de pompage.
La pression statique de l’eau qui est fournie au robinet des
abonnés est proportionnelle au dénivelé qui existe entre le niveau d’eau dans
le château d’eau et l'habitation : 10 m de dénivelé est approximativement
équivalent à 1 bar de pression.
Pour un écoulement en charge, la ligne piézométrique permet
de visualiser la pression exercée par l'eau en chaque point du tracé et de
connaitre par exemple la pression disponible au compteur d’abonné.
Lorsque qu’il n’y a pas d’écoulement dans le réseau de Distribution
d’Eau Potable (Réseau fermé), la ligne
piézométrique est horizontale et située au niveau supérieur du stockage d’eau.
La
pression statique est la pression qui règne à l'intérieur d'une canalisation quand
l’eau est immobile, c’est-à-dire lorsque aucun débit ne circule dans les canalisations.
Si la hauteur du tube par rapport au réservoir varie, la pression statique variera
aussi en fonction du différentiel d’altitude.
Lorsque le réseau de distribution d’eau est en service, la ligne piézométrique est inclinée. L’angle d’inclinaison est variable selon
l’intensité du débit d’eau transitant dans le réseau qui est la résultante des pertes
de charge de l'eau sur son parcours.
On peut
donc résumer :
-
La ligne d’eau dans la partie
supérieure du réservoir détermine = PLAN DE CHARGE
-
La hauteur d’eau entre le
réservoir et la tuyauterie = HAUTEUR STATIQUE ou Pression statique en mCE
-
La hauteur piézométrique =
Pression statique – Pdc réseaux de distribution d’eau
potable
Les pertes de charge (Pdc) correspondent aux pertes d'énergie
de l'eau sur son parcours. Les Pdc varient en fonction du carré de la vitesse
de l'écoulement de l'eau.
Architecture des réseaux publics de
distribution d’eau potable
L'ossature
du réseau de distribution d’eau potable (APE) situé en en aval des stockages
d’eau dépend de l’environnement du site ou de l'agglomération. Deux concepts de
réseau sont généralement utilisés : réseau ramifié ou réseau maillé.
|
|
Réseau maillé : L'eau
circule dans les deux sens et une maille peut être alimentée en plusieurs
points. Par un simple jeu de robinets-vannes, on peut isoler uniquement le
tronçon défectueux.
Ce système est plutôt utilisé
en millieu urbain et permet d’asurer une meilleure stabilisation des
pressions au niveau des usagers et il est nécessaire pour les réseaux
d’incendie. |
Réseau ramifié : L'eau
circule toujours dans le même sens mais ce procédé reste médiocre sur le plan
de la sécurité. Une rupture prive d'eau tous les branchements en aval.
On rencontre cette
architecture de distribution plutôt dans en zone rurale pour des raisons de
coût. |
Branchement d’eau potable particulier et pression
disponible au compteur d’abonné
La
pression statique à l’entrée du compteur de branchement d’eau potable est
variable selon la topographie du site (Niveau d’altimétrie et de
la distance entre le lieu du site et le système de stockage d’eau). Plus le
différentiel d’altimétrie entre le stockage d’eau et le compteur de l’abonné
sera important et plus la pression statique au compteur sera élevée.
Le débit d'eau dans un réseau de distribution d’eau potable varie
constamment durant la journée. Les pertes de charges sur
les réseaux de distribution d’eau augmentent avec le débit. Lorsque la demande
est maximale (en général, le jour), les pertes de charges sont élevées et la
pression chez l’usager est minimale. Au contraire, quand la demande est
minimale (en général la nuit), les pertes de charges sont faibles et les
pressions sur réseaux plus importantes. Donc plus la distance
sera importante et plus les fluctuations de pressions aux compteurs des abonnés
seront élevées et donc moins il y aura de pression disponible sur ces compteurs
lors des pointes de consommation d’eau.
La hauteur piézométrique du réseau de distribution publique au compteur
de l’abonné va donc varier en permanence en fonction des pointes de
consommation d’eau des différents usagers.
La hauteur piézométrique peut donc être assimilée à la
pression de service minimale disponible durant la période de forte consommation de pointe.
La
pression statique (Donc sans écoulement d’eau) donnée par la compagnie de
service d’eau n’est pas un élément suffisant pour pouvoir mener à bien une
étude d’un projet d’installation.
Dans un contrat d'abonnement pour l'approvisionnement
en eau potable, la compagnie de distribution d’eau potable devrait
à priori donner la pression de service (ou la hauteur piézométrique) en
fonction du débit de consommation de pointe donné par le l’usage ou
indiquer la pression mini /maxi à laquelle l'eau est fournie selon le débit de
pointe demandé par l’usager.
Pression disponible à la consommation d’eau des usagers (Zone
privative)
L’Article
R 1321-58 du Code de la Santé Publique précise que la hauteur piézométrique (ou pression résiduelle) de l'eau distribuée par les réseaux intérieurs mentionnés au 3º de l'Article R.
1321-43 doit, pour chaque réseau et en tout point de mise à disposition, être
au moins égale à 3 mètres (0,3
bar environ), à l'heure de pointe de consommation, c’est à
dire au point le plus élevé ou le plus éloigné de l’immeuble même où la
pression de service dans la conduite publique atteint sa valeur minimale.
Certains
équipements tels que les chaudières individuelles gaz pour la production d’ECS
ou les mitigeurs thermostatiques nécessitent des pressions d’alimentation
supérieures aux exigences minimales du code de la santé publique.
Le NF
DTU 60.11 P1-1 indique que pour les immeubles collectifs d'habitation,
l'installation doit être conçue pour obtenir à l'entrée de chacun des logements,
dans le collectif, une pression minimale de 1 bar.
En
outre, la pression statique doit être à inférieure à 4 bar au point de puisage. Des réducteurs de pression sont à prévoir le cas échéant.
La
pression résiduelle (Pr) chez l'usager est la différence entre la pression
piézométrique (Pz) disponible sur le compteur privatif d’eau potable et la
différence d’altitude (Hs : Hauteur statique) du
point de passage sur le robinet le plus élevé moins les pertes de charges du
réseau de distribution privatif.
Et
également dans un habitat collectif, à l’entrée de chaque logement :
Les
pertes de charges du réseau de distribution à l’intérieur (Pdc_Dist_Int)
du bâtiment se fait uniquement sur la partie du réseau desservant le(s)
équipement(s) au point le plus défavorisé.
Il faudrait s’assurer que si possible, la
pression de service minimale (En heure de pointe) au compteur de branchement
soit au moins de :
Si la pression disponible est trop faible, il
faut réduire les pertes de charges donc augmenter les diamètres mais avec une
vitesse de l'eau toujours > 0,5 m/s pour le débit de pointe ;
Lorsque les réseaux desservent des immeubles
de plus de six étages, des surpresseurs et des réservoirs de mise sous
pression, conformes aux dispositions de l'Article R. 1321-55, peuvent être mis
en œuvre. Au-delà de 40 mCE de Pdc dans la zone privative, il faudrait étudier si nécessaire la mise en place de
surpresseurs.
Programme de calcul Hydroexcel & HydroWater
Les programmes de calcul HydroWater,
hydroExcel, tiennent
compte tout particulièrement de :
- La température de l'eau
véhiculée.
- La nature des différents
types de matériaux utilisés (conduite en acier,
cuivre, PVC, parois maçonnées, etc.)
En complément, dans le cas du dimensionnement d'une
pompe ou d'un surpresseur d'eau, la hauteur manométrique
sera déterminée également en fonction de
:
-
la pression relative disponible au point le plus éloigné,
-
la hauteur géométrique entre le point d'alimentation
et du point situé le plus haut
-
la pression de la pression disponible au point de branchement
Dernière mise à jour :
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